Les activités du groupe Edmond de Rothschild se portent plutôt bien, tant dans la banque privée que dans l’asset management. Au 31 juillet, la banque privée a enregistré une collecte nette de 800 millions d’euros, contre 304 millions sur l’ensemble de l’année 2014. A fin juillet, les encours de la banque privée s’élevaient à 15,6 milliards d’euros, en progression de 12 % par an depuis cinq ans.
Dans l’asset management, le début d’année est également très positif. «A fin juillet, la collecte nette s’établit à 3,4 milliards d’euros. Elle porte essentiellement sur les fonds diversifiés, les stratégies d’overlay et les fonds obligataires. Le fonds EdR Financial Bonds a, à lui seul, attiré près de 500 millions d’euros de souscriptions», indique Guillaume Poli, directeur du développement d’Edmond de Rothschild AM (EdRAM).
En France, la part de marché de la société de gestion est en constante progression : «En deux ans, les encours sont passés de 17,5 à 21 milliards d’euros.» Le retail (fonds de fonds, CGP, réseaux de distribution associés et plateformes) représente 45 % de ces encours. «Après avoir achevé notre réorganisation et constitué une seule équipe de vente et de marketing (70 personnes) pour couvrir les dix pays dans lesquels nous sommes présents, nous souhaitons en particulier développer nos parts de marché en Allemagne, en Suisse, en Italie et au Royaume-Uni», précise Guillaume Poli. Enfin, EdRAM enrichit sa gamme de fonds thématiques avec le lancement d’Edmond de Rothschild Fund Global Data. Géré par Jacques-Aurélien Marcireau, le fonds est constitué d’acteurs établis du secteur technologique liés directement au «big data» et d’entreprises capables de transformer leur modèle de développement à travers la mise en application de la démarche.