Les entreprises familiales cotées ont tendance, en moyenne, à dégager sur le long terme des performances financières et boursières supérieures à celles des sociétés non familiales. De plus en plus de fonds proposent de profiter de cette thématique avec, souvent, leurs propres spécificités.
LVMH, Carlsberg, Mastercard, Fresenius, Facebook, Pernod Ricard, Shenzhou International, JD.Com, Workday, Brown-Forman, Ericsson, Flatex… Ces sociétés de différents secteurs et pays, certaines anciennes, d’autres récentes, à la cyclicité variable, ont un point commun : ce sont des entreprises familiales cotées, avec une (ou plusieurs) famille ou un fondateur en capacité d’influer sur la stratégie. Epine dorsale de l’économie mondiale, les entreprises familiales contribuent à hauteur de 50 à 70 % au PIB de leur pays et emploient la majorité de la population active – 45 % à 90 % en Europe. Petites, moyennes ou grandes valeurs, elles sont réparties équitablement entre l’Europe, l’Amérique du Nord et les pays émergents, et sont présentes dans tous les secteurs avec, toutefois, un biais sur la consommation discrétionnaire, la communication et la consommation de base.
Une offre variée de fonds
Plusieurs études, dont «Credit Suisse Family 10001», réalisée chaque année depuis 2006, montrent que les sociétés familiales cotées ont tendance, sur le long terme, à surperformer le reste du marché. La gestion active s’est donc emparée de cette thématique avec aujourd’hui, selon Quantalys, 13 fonds actions à l’historique supérieur à un an. Parmi les pionniers, MAM Entreprises Familiales a été lancé en 2002 et Europe Entrepreneurs (ACA AM) en 2005. Certains fonds, comme Richelieu Family Small Cap ou LO Funds-Continental Europe Family Leaders, se concentrent sur les petites valeurs. Trois sont labellisés ISR – Oddo BHF...