A la traîne en matière de performance et de valorisation, le secteur a bénéficié d’un regain d’intérêt début janvier mais n’a pas échappé à la correction des marchés. L’année s’annonce tout de même bien orientée pour la classe d’actifs.

La classe d’actifs n’a pas échappé à la récente tourmente des marchés, elle l’a même un peu accentuée. A mi-février, le MSCI World cédait 4 % contre 7 % pour le secteur de l’énergie, par exemple. L’or n’a pas non plus joué son rôle de valeur refuge car, dans la phase de correction des marchés, le dollar a rebondi et, en parallèle, les taux réels se sont appréciés. Toutefois, «cette baisse des marchés semble plus technique que fondamentale. La situation devrait se stabiliser mais cette correction marque tout de même une rupture qui devrait entraîner des rotations sectorielles, peut-être en faveur des ressources naturelles, analyse Arnaud du Plessis, gérant actions thématiques, spécialiste de l’or et des ressources naturelles, chez CPR AM. En effet, 2018 se présente comme une année d’expansion économique, de croissance vigoureuse aux Etats-Unis et d’accélération en Europe. Le rebond des taux d’intérêt avec peut-être à la clé une reprise de l’inflation constituerait un environnement très favorable aux ressources naturelles, la thématique étant principalement composée de valeurs cycliques». Une analyse partagée par Charlotte Peuron, gérante des fonds CM-CIC Global Gold et CM-CIC Global Resources, qui estime que les secteurs de l’énergie et des métaux devraient rester bien orientés. «Le prix du brent devrait rester au-dessus de 60 dollars mais, même à 50 dollars le baril, c’est encore rentable de mettre...