« Cette bonne résistance s’explique, car les investisseurs européens n’ont pas hésité à utiliser les ETF actions pour s’exposer à un pays (États-Unis, Chine…), sur des thèmes comme les matières premières, le climat, les énergies renouvelables ou même pour être vendeur avec des ETF short actions. En revanche, les ETF actions exposés sur l’Europe ont globalement décollecté en 2022 », analyse Jean-François Bay, directeur général de Quantalys. « Avec 906 milliards d’euros d’actifs gérés et plus de 1 100 ETF actions, ce segment des fonds actions représente 13 % du total de fonds actions distribués en Europe, mais déjà 25 % des encours de cette classe d’actifs, en faisant un outil de gestion incontournable et en constante progression dans les allocations. » En effet, les actifs gérés par les ETF actions ont plus que doublé depuis quatre ans en Europe.

Les ETF actions représentent 75 % du total des actifs gérés par tous les ETF en Europe qui atteint près de 1 300 milliards d’euros. Les 3 premiers acteurs, iShares, X-Trackers et Amundi-Lyxor, représentent 71 % du marché. Dans le classement du Top 10 des ETF actions qui ont collecté le plus en 2022, iShares apparaît 7 fois. À noter que depuis la fusion avec Lyxor, le groupe Amundi passe en deuxième position avec plus de 15 % de part de marché.

« Les Blockbusters sur les ETF restent encore les grands indices boursiers comme le S&P 500, le MSCI World ou le DAX. Mais on voit apparaître de plus en plus la déclinaison de ces indices en version ESG (S&P 500 ESG, MSCI World SRI, MSCI EMU ESG…) et même des indices thématiques (S&P Global Clean Energy, Solactive Equileap Global Gender Equality 100, MSCI ACWI Low Carbon …) », indique Jean-François Bay.