Le segment des fonds investis dans les petites et moyennes capitalisations demeure particulièrement actif, avec 356 sociétés de gestion et 698 fonds référencés. Les encours de cette catégorie atteignent 186 Md€ en 2025, contre 144 Md€ en 2018, illustrant une croissance soutenue sur la période même si ces trois dernières années ont été difficiles.
Sur Quantalys, neuf catégories sont consacrées aux small & mid-caps. Sur trois ans, le couple rendement/risque ressort favorable pour celle des « actions Europe petites et moyennes capitalisations » (+ 32,09 %, risque : 12,55 %), qui affiche le meilleur ratio performance/volatilité du groupe. Viennent ensuite celles des « actions Suisse ptes/moy cap » (+ 31,43 %, risque : 13,34 %) et « actions Royaume-Uni ptes/moy cap » (+ 32,69 %, risque : 13,95 %). A l’inverse, la catégorie « actions Etats-Unis ptes/moy cap » présente un profil plus heurté (+ 16,04 %, risque : 18,16 %).
« Depuis le début de l’année, la dispersion des performances reste marquée : les actions françaises se distinguent (+ 15,06 %), devant les actions de la zone euro (+ 13,15 %) et de l’Allemagne (+ 11,93 %). Les segments monde (− 2,79 %) et Etats-Unis (− 7,97 %) accusent un retard notable, tandis que le Japon progresse plus modestement (+ 6,37 %). Sur le mois écoulé, la plupart des segments ont corrigé, sans remettre en cause une tendance annuelle favorable en Europe », constate Rui Fidalgo, analyste senior chez Quantalys.
Dans un univers très concurrentiel, les parts de marché se concentrent autour de quelques grands acteurs : BlackRock (11,15 %) et UBS (11,14 %) dominent, suivis de State Street (5,64 %), Vanguard (4,86 %) et DWS Group (3,67 %).
Le contexte macroéconomique demeure contrasté, entre ralentissement de la croissance et normalisation progressive de l’inflation. Les anticipations de politique monétaire continuent d’alimenter la dispersion des performances. Dans ce cadre, la diversification entre zones géographiques et styles de gestion ainsi qu’une maîtrise rigoureuse du risque de liquidité, inhérent aux petites et moyennes capitalisations, demeurent essentielles.
« Les small & mid-caps conservent un intérêt structurel pour les investisseurs en quête de croissance et d’alpha, soutenues par des dynamiques européennes particulièrement solides sur trois ans », conclut Rui Fidalgo.
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