Comment Perial a-t-il traversé l’année 2014 ?

Les fonds du groupe Perial ont enregistré une collecte de 370 millions d’euros l’an dernier, dont 247,1 millions d’euros pour les trois SCPI gérées par Perial Asset Management. Les conseillers en gestion de patrimoine indépendants, nos partenaires historiques, restent notre principal canal de distribution mais nous réalisons une collecte de plus en plus significative auprès des grands comptes. 2014 a également été une année record en matière d’investissement avec plus de 320 millions d’euros investis, dont la moitié à Paris ou en région parisienne. Nous avons diversifié nos acquisitions dans l’intérêt des investisseurs en nous concentrant davantage sur le commerce et les organismes de formation ou d’éducation supérieure. Les investissements de Perial Asset Management pour le compte des trois SCPI présentent un rendement moyen de 7,27 % en 2014.

Plus précisément, qu’en est-il pour votre SCPI phare, PFO2 ?

Dans le top 3 des plus fortes collectes pour la 4e année consécutive, PFO2 vient de rejoindre le club très fermé des SCPI dont la capitalisation dépasse le milliard d’euros. Avec une collecte nette de 232,3 millions d’euros l’an dernier, sa capitalisation s’élève désormais à 1,125 milliard d’euros. PFO2 a également concentré la majorité de nos investissements l’an dernier, avec 280 millions d’euros d’acquisitions.

Quelles ont été ses performances environnementales ?

PFO2 est le fer de lance d’une stratégie environnementale très innovante. L’évolution positive de ses indicateurs en 2014 démontre encore la pertinence de notre démarche qui se veut résolument pragmatique, et donc crédible, afin de concilier la recherche de rendement financier pour les associés et celle de performances environnementales pour les locataires. En 2014, la consommation énergétique de PFO2 a surperformé de près de 10 % la moyenne des actifs détenus par les propriétaires membres de l’Observatoire de l’immobilier durable, et 16 % du patrimoine de PFO2 a obtenu une certification environnementale Bream pour l’exploitation. Nous sommes en avance sur nos objectifs de réduction de l’empreinte environnementale, tout en gardant une performance financière attractive, avec un rendement supérieur à 5 %, et des résultats d’expertise en hausse.

Cette stratégie environnementale se cantonne-t-elle à PFO2 ?

Nous avons eu très tôt chez Perial la conviction que la prise en compte de l’environnement dans l’immobilier allait devenir une nécessité et que les potentialités d’amélioration étaient significatives en la matière. Nous nous efforçons donc depuis plusieurs années de prendre en compte les normes environnementales et d’anticiper la réglementation dans toutes les structures de notre groupe. Nous diffusons progressivement cette stratégie environnementale à tous nos fonds et avons, à ce titre, renforcé notre équipe d’energy managers.

Quelles sont vos perspectives pour 2015 ?

En 2015, Perial a prévu d’investir 500 millions d’euros pour les fonds et les mandats gérés par Perial Asset Management, avec plus de 300 millions d’euros pour le compte des SCPI. A ce jour, 39 % des investissements prévus sont déjà engagés. L’objectif est aussi de consolider nos parts de marché. Nous projetons, dans le cadre de la redynamisation de nos plus anciennes SCPI, la réouverture de nos SCPI PF1 et PFO avec introduction d’une clause de variabilité du capital. Nous souhaitons également poursuivre la stratégie de renforcement initiée en 2014 auprès des institutionnels.

Quels sont ces axes de diversification ?

Après le lancement de Residial, un OPCI investi sur les Ehpad et les crèches, sur lequel nous avons déjà levé 46 millions d’euros sur les 150 millions prévus, et 80 millions d’euros à investir dans le cadre d’un mandat avec une compagnie d’assurance qui nous a confié son allocation France, nous souhaitons continuer d’apporter des solutions dédiées aux investisseurs institutionnels (club deals, fonds dédiés, externalisation de patrimoine, etc.). Des réflexions sont également en cours sur des niches de marché porteuses et innovantes, la diversification européenne et l’opportunité d’un OPCI grand public tout en renforçant nos SCPI actuelles.