Ces dernières années, les performances boursières des petites et moyennes valeurs européennes ont été pénalisées par d’importants flux sortants. Pour Samir Ramdane, responsable de l’équipe gestion OPC actions européennes de Covéa Finance (à gauche), et Antoine Peyronnet, gérant OPC actions européennes, la classe d’actifs devrait connaître un regain d’intérêt, grâce notamment à une dynamique favorable sur les plans économique et industriel.
Les petites et moyennes valeurs semblent bénéficier d’un changement de paradigme économique…
La remise en question du modèle de libre-échange et du multilatéralisme que nous mettons en avant dans nos Perspectives Economiques et Financières, et dont découlent les principales thématiques d’investissement structurant nos portefeuilles, implique pour les entreprises une nouvelle façon de penser leurs chaînes d’approvisionnement. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine a d’ailleurs mis en lumière les dépendances européennes en matière d’énergie ou de produits agricoles, un phénomène déjà constaté avec les médicaments pendant la pandémie de Covid-19. Pour y faire face, les grandes entreprises doivent s’adapter et donc s’appuyer sur des partenaires plus domestiques.
Quels sont les autres éléments de soutien pour la classe d’actifs ?
Deux actualités récentes pourraient de notre point de vue jouer un rôle positif.
Tout d’abord, la mise en œuvre outre-Atlantique des premières décisions politiques à la suite de l’élection de Donald Trump a créé un climat d’instabilité qui pourrait entraîner un basculement des flux d’investissement des Etats-Unis vers l’Europe, à l’inverse de ce que nous avons pu constater sur la deuxième partie de l’année 2024. Les petites et moyennes valeurs européennes pourraient tirer parti de ce mouvement dans la mesure où leur activité est davantage concentrée sur le Vieux Continent que celle des grands groupes (selon nos estimations, près de 60 % du chiffre d’affaires des petites et moyennes entreprises françaises y est réalisé, contre 35 % pour les grandes entreprises de la zone euro).
En parallèle, le plan de relance annoncé par l’Allemagne, avec des investissements de 500 Md€ sur 12 ans dans les infrastructures, et la volonté des Etats membres de l’Union européenne d’augmenter leurs dépenses en matière de défense devraient se diffuser aux entreprises locales, dans la limite de leur capacité à répondre à la demande.
Vous êtes donc confiants dans le potentiel de rebond ?
Les petites et moyennes valeurs ont été pénalisées par le cycle de resserrement monétaire, car leurs coûts de financement s’en sont trouvés fortement augmentés. Par ailleurs, la classe d’actifs a souffert du déplacement des flux d’investissement vers la gestion passive (principalement exposée aux grandes capitalisations boursières) et vers les valeurs américaines (notamment les sept magnifiques).
Compte tenu des nouvelles opportunités qui apparaissent et que nous venons d’évoquer, nous estimons que ce segment de la cote devrait retrouver de l’intérêt auprès des investisseurs.
Quels types de valeurs ciblez-vous dans ce contexte ?
Nous avons dans notre fonds Covéa Perspectives Entreprises un biais assumé sur les valeurs de qualité et de croissance, choisies selon nos convictions.
L’univers de départ, constitué de 900 valeurs de la zone euro dont la capitalisation boursière est inférieure à 15 Md€, est dans un premier temps filtré selon deux séries de critères : des critères de croissance d’une part (hausse annuelle du chiffre d’affaires, niveau des investissements en R&D, etc.) et des critères de qualité d’autre part (capacité de la société à convertir ses résultats en flux de trésorerie, régularité de la génération de ces flux de trésorerie, etc.). Nous procédons ensuite à l’analyse fondamentale de la structure financière des titres ainsi présélectionnés et à l’identification des barrières à l’entrée, en nous appuyant sur l’équipe de recherche interne de Covéa Finance composée d’une dizaine d’analystes financiers et extra-financiers. Précisons sur ce point notre exigence forte en termes de solidité opérationnelle et bilantielle des entreprises dans lesquelles nous investissons (faible niveau de dettes, capacité à rembourser les échéances grâce aux flux de trésorerie dégagés par l’activité, etc.). Notre analyse du risque prend également en considération la gouvernance des entreprises, cette dernière étant souvent moins aboutie pour les petites et moyennes valeurs.
Notre recherche de valeurs nous conduit à cibler trois catégories d’entreprises au sein de ce gisement très diversifié : celles qui bénéficient d’un positionnement unique sur des activités spécifiques peu ou pas représentées au sein des grandes valeurs, les leaders sur leurs marchés et les sociétés familiales. Pour ces dernières, nous apprécions la vision de long terme des équipes dirigeantes, ainsi que la prudence dont elles font preuve dans l’allocation du capital.
Avertissement : Les principaux risques du fonds sont les suivants : risque de perte en capital, risque de gestion discrétionnaire, risque actions et risque lié aux petites et moyennes capitalisations. Les risques cités ne sont pas limitatifs. Avant toute souscription, vous devez vous référer aux derniers DIC et prospectus consultables sur le site internet de Covéa Finance : www.covea-finance.fr. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
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