Parole d'expert - Alexandre Blein et Tegwen Le Berthe, CPR Asset Management

«Une stratégie thématique actions globale et multisectorielle sur la gestion du risque climatique»

Publié le 26 avril 2019 à 10h52    Mis à jour le 27 juillet 2021 à 10h46

Communiqué

Pour allouer efficacement les capitaux vers des sociétés cotées vertueuses en matière de gestion du risque climatique, CPR Asset Management propose depuis début 2019 une nouvelle stratégie thématique à impact différenciante sur les actions internationales à travers le fonds CPR Invest – Climate Action*. Le gestionnaire a mis en place un partenariat exclusif avec le CDP (anciennement Carbon Disclosure Project) pour compléter son expertise ESG.

Quelle est l’approche différenciante de CPR Invest – Climate Action ?

Nous sommes convaincus que tous les acteurs économiques doivent agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de se conformer aux Accords de Paris. Au-delà de notre responsabilité fiduciaire de gestionnaire d’actifs, nous souhaitons donc permettre à nos clients d’investir dans les entreprises qui intègrent le risque climatique, et donc la transition énergétique, dans leur développement. Qui plus est, la stratégie énergétique d’une entreprise a un impact sur sa rentabilité et donc sur ses performances financières. Nous proposons donc, avec ce fonds, une approche globale et multisectorielle, très pragmatique à travers la thématique de la gestion du risque climatique. CPR Invest – Climate Action investit pour cela dans les sociétés cotées les plus vertueuses en la matière, et ce au sein de tous les secteurs y compris polluants.

Qu’est-ce que le CDP avec qui vous avez un partenariat exclusif ?

Le CDP est une ONG internationale à but non lucratif, référence et pionnière dans la publication des données carbones des entreprises. C’est aussi la seule à fournir des données alignées sur les recommandations du TCFD1, qui préconisent un équilibre entre les enjeux climatiques, les moyens financiers et les résultats économiques. Le CDP possède la base la plus complète de données environnementales autodéclarées au monde : plus de 7 000 entités ont répondu à ses questionnaires en 2018.

Quel est l’apport de ce partenariat ?

Il nous aide à identifier, au sein de chaque secteur, les entreprises les plus avancées en matière de gestion du risque climatique. Nous nous appuyons sur les notes du CDP, qui vont de A pour les plus vertueuses à D pour les plus en retard. Ces notes sont le premier filtre d’exclusion pour définir notre univers d’investissement. Nous ne retenons que les entreprises les mieux notées. Il s’agit d’une évaluation scientifique de ce que l’entreprise doit faire pour décarboner son activité par rapport aux objectifs des Accords de Paris.

Quels sont les autres filtres d’exclusion pour définir votre univers ?

Le second filtre repose sur l’application de notre approche ESG qui s’appuie sur les notations du bureau  d’analyse extra-financière d’Amundi. Nous portons une attention toute particulière aux critères environnementaux. Toute entreprise qui aurait une bonne note ESG globale mais également une composante environnementale non satisfaisante sera exclue. Vient ensuite un troisième filtre qui exclut les entreprises présentant les risques de réputation les plus élevés, sur la base des données de controverse de fournisseurs externes spécialisés. Ce triple filtre d’exclusion cumulatif nous permet de réduire notre univers de départ de 2 800 valeurs à 700 valeurs. Le processus d’analyse financière quantitative et fondamentale que nous déployons sur l’ensemble de notre gestion thématique va nous permettre d’affiner cet univers à quelques 150 valeurs, dont la moitié environ sera intégrée en portefeuille.

Quelles données environnementales allez-vous communiquer ?

La transparence requise de la part des entreprises en matière de gestion du risque vaut aussi pour notre communication. Nous allons donc publier des reportings extra-financiers mensuels très détaillés sur des données ESG et climatiques. Nous pouvons d’ores et déjà préciser qu’à fin février, les émissions carbone du portefeuille étaient de 197 millions de tonnes par million d’euros de chiffre d’affaires, contre 317 pour le MSCI World All Countries2. Son exposition verte était de 7,1 %, contre 4,5 % pour l’indice3. Nous travaillons aussi activement pour pouvoir fournir la trajectoire 2° C des entreprises du portefeuille en comparaison avec l’indice de référence. Ce sera une indication forte pour les investisseurs.

(*) L’OPC cité n’offre pas de garantie de performance et présente un risque de perte en capital. Pour en savoir plus sur les risques, veuillez vous reporter à la rubrique profil de risque du prospectus. Les performances passées ne sont pas constantes dans le temps, ne font l’objet d’aucune garantie et ne sont donc pas un indicateur fiable des performances futures.

1. Task force on climate-related disclosures.

2. Source CPR AM/Trucost.

3. Source Trucost.

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