Petit à petit, les ETF grignotent des parts de marché à la gestion active. Pour poursuivre leur ascension, ils ciblent prioritairement les particuliers, véritable réserve de clientèle potentielle. Les ETF actifs représentent aussi un levier de croissance qui suscite l’intérêt tant des grands fournisseurs d’ETF que des maisons de conviction.
Il y a 25 ans, la bourse allemande cotait le premier ETF en Europe, marquant le début d’une nouvelle ère pour l’industrie de la gestion d’actifs. Au moment de cet anniversaire, tous les signaux sont au vert pour cet instrument. Tout d’abord, l’offre s’est significativement enrichie avec un vaste choix de plus de 3 100 ETF en Europe de la part de 107 fournisseurs (selon ETFGI), regroupant des stratégies géographiques, sectorielles, factorielles, actives, éligibles au PEA, comportant des protections… Et des encours en progression constante. BlackRock estime ainsi que le taux de croissance annuel moyen des ETF sur les 15 dernières années s’est élevé à 16 %. L’an dernier, ce taux est monté à 33 % d’après Morningstar, grâce à un effet marché, mais aussi à une collecte record de 247 Md€. Des flux qui ont permis à cette industrie de franchir allègrement la barre des 2000 Md€ d’encours (à 2 180 Md€ précisément). Selon l’Observatoire Quantalys Harvest de la gestion ETF, ces derniers représentent désormais 18 % des encours totaux en Europe.
Cet incroyable développement a d’abord été rendu possible grâce aux caractéristiques des ETF. « Les investisseurs ont été séduits par les ETF, car ils sont synonymes de liquidité, de transparence et de bas coût », résume Mara Dobrescu, directrice de la recherche fonds chez Morningstar. Ils affichent en effet des coûts annuels de l’ordre de quelques dizaines de points de base, et même beaucoup moins pour les plus gros véhicules. A l’automne dernier, ...
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