(AOF) - "L’année 2024 se termine sur des niveaux record pour les indices boursiers, portés par la vigueur de certains secteurs comme la technologie, une reprise économique solide et une modération des prix à la consommation. La poursuite du processus de désinflation a permis un début d’assouplissement monétaire et offert bol d’air aux marchés financiers", souligne Nicolas Forest, CIO, Candriam.
"Minée par ses incertitudes politiques, l'Europe parviendra-t-elle à élaborer une réponse cohérente malgré un manque de leadership apparent et le ralentissement du moteur économique allemand ? Une situation délicate se profilerait si elle devait faire face à un scénario complexe impliquant des discussions sur les frontières russo-ukrainiennes dans un cadre international", poursuit-il.
Sur le plan monétaire, ajoute Nicolas Forest, la BCE, confrontée à un ralentissement économique, devrait poursuivre son cycle de baisse de taux avec la possibilité de quatre baisses supplémentaires en 2025. La politique monétaire américaine pourrait être influencée par une administration tant inflationniste qu'interventionniste. Bien que le président élu ait exprimé son souhait de réduire l'indépendance de la Fed, Jerome Powell, dont le mandat se termine en mai 2026, restera fermement ancré à ses engagements.