Allocation

Les investisseurs souverains restent optimistes sur le USA et la Chine (Invesco)

Publié le 18 mars 2025 à 16h42

  AOF

(AOF) - " Malgré l'incertitude croissante en matière de commerce et de géopolitique, les investisseurs souverains restent optimistes quant aux opportunités offertes par les États-Unis et la Chine, et augmentent leur allocation stratégique au sein des titres à revenu fixe en 2025 ". C’est ce qu’Invesco affirme après une enquête menée auprès d'un petit groupe d'investisseurs souverains dont les actifs sous gestion s'élèvent à 1 000 milliards de dollars américains. Ces institutions continuent à privilégier les marchés américains.

Toutefois, les investisseurs souverains restent très préoccupés par l'impact des droits de douane imposés par les États-Unis sur l'inflation et, partant, sur les taux d'intérêt. Selon un fonds souverain asiatique, "le renforcement du protectionnisme commercial est susceptible de maintenir une inflation plus élevée dans les marchés développés" de sorte que "la démondialisation fait peser des risques sur le rendement de (ses) investissements ".

Des investisseurs souverains plus positifs sur la Chine

Les investisseurs souverains prévoient un certain nombre de défis économiques de transition en Chine, notamment une confiance relativement faible dans le secteur privé et des risques réglementaires.

Ils pointent également des poches de positivité parmi lesquelles la position de leader de la Chine dans des secteurs stratégiques tels que les véhicules électriques, les batteries et l'IA, ainsi que sa compétitivité manufacturière. Ils font état d'une confiance accrue dans l'orientation à long terme de la Chine et réévaluent la "décote de la Chine".

Parallèlement, ces investisseurs souverains "ajustent stratégiquement" leurs allocations en titres à revenu fixe. L'augmentation de ces allocations est alimentée par les opportunités de rendement et la croissance du marché du crédit privé. Celui-ci passe d'une approche plus tactique à une composante clé des portefeuilles, avec des allocations croissantes de crédit privé souverain qui aident à combler le vide laissé par les banques qui se retirent des prêts sur certains marchés, en raison d'une combinaison de pressions réglementaires et d'un changement de stratégie.

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