Ce succès dans une période aussi compliquée est le fruit des choix stratégiques réalisés ces dernières années, choix qui nous rendent confiants pour l’avenir.
Dans une année très compliquée, La Financière de l’Echiquier tire plutôt bien son épingle du jeu. Quelles en sont les raisons ?
Le contexte est inédit, mais l’année 2020 a été exceptionnelle pour La Financière de l’Echiquier (LFDE). Nos performances ont été remarquables : 75 % de nos fonds actions sont dans le premier décile depuis leur lancement. C’est le cas également pour 80 % de notre gamme ISR. 2020 nous a aussi hissés à la deuxième place au classement des sociétés de gestion françaises en matière de collecte. Ce succès dans une période aussi compliquée est le fruit des choix stratégiques réalisés ces dernières années, choix qui nous rendent confiants pour l’avenir.
LFDE a commencé il y a trente ans avec une expertise sur les petites et moyennes valeurs européennes. Depuis dix ans, notre offre s’est diversifiée sur les actions internationales et thématiques. Une stratégie qui nous rend plus solides, car nous avons bâti plusieurs domaines d’expertise sur les valeurs moyennes européennes, puis les grandes valeurs et à présent sur les actions internationales. Nous ne cherchons pas à tout faire, mais à viser l’excellence pour nos stratégies. C’est la même démarche qui nous anime en matière d’investissement responsable, puisque notre méthodologie est l’une des plus exigeantes de la place.
A combien s’élève la collecte en 2020 ?
A fin octobre, elle s’élevait à 1,2 milliard d’euros. Grâce à un mois de novembre très intense, nous devrions terminer l’année sur un montant largement supérieur. Nos encours s’élèvent, à mi-décembre, à 11,4 milliards d’euros.
Tout de même, comment expliquez-vous cette soudaine accélération des flux ?
Cette année chaotique est sans doute une des meilleures que La Financière de l’Echiquier ait...