Newton, l’un des gestionnaires spécialisés de BNY Mellon Investment Management, met en œuvre son approche thématique globale spécifique au service du BNY Mellon Global Real Return Fund, produit de type performance absolue à vocation patrimoniale lancé en 2010. James Harries, gérant principal du fonds, partage ses perspectives de marché et explique le positionnement défensif du fonds.
Mis à part les Etats-Unis, le monde entier est en ralentissement, et notamment la Chine. Cela fait longtemps que nous estimons que la politique monétaire non conventionnelle de la Fed, loin de relancer l’économie, conduit au contraire à la ralentir à moyen terme. En effet, en achetant des obligations et en maintenant des taux d’intérêt bas, la banque centrale fait artificiellement augmenter le prix des actifs et favorise une mauvaise allocation des capitaux. Si ces politiques monétaires non conventionnelles ont le mérite d’améliorer le prix des actifs financiers, elles n’ont aucun impact sur l’économie réelle. Nous sommes donc face à une combinaison d’actifs bien valorisés alors que l’économie continue à languir. En conséquence, nous restons très prudents, car les marchés vont devoir affronter des temps difficiles à plusieurs reprises.
Comment positionnez-vous actuellement le portefeuille ?
Son positionnement est actuellement assez défensif, en ligne avec nos anticipations de marché et son objectif de protection du capital. Le cœur du portefeuille est principalement composé d’une sélection d’actions présentant des valorisations attractives, qui devraient résister dans un environnement de marché délicat. Nous détenons également des obligations d’entreprises à haut rendement, mais leur pondération diminue car nous approchons de la fin du cycle du crédit. Nous sélectionnons également des obligations convertibles et, marginalement, quelques positions dans les énergies renouvelables et les fonds d’infrastructure. Nous protégeons ce...