Ils adoptent les codes de la banque privée et de la gestion privée pour rendre leurs services et produits accessibles au plus grand nombre. Une nouvelle génération de fintechs profite de l’intérêt renouvelé des Français pour l’investissement. Et surfe sur une tendance massive : l’attrait pour les crypto-actifs.
Il y a eu la première vague des courtiers en ligne (Altaprofits, Linxea…), au début des années 2000. Puis celle des « robo advisors » (WeSave, Yomoni…), dans les années 2010, dans le sillage du succès de l’américain Betterment. Les nouveaux acteurs de l’épargne digitale surfent désormais sur les codes de la banque privée. Leur credo : proposer des produits et services haut de gamme, simples d’accès et à moindre coût. « Les services d’une banque privée ne sont pas tellement différents de ceux que nous offrons, assure Vania Mareuse, fondateur d’Artur, un acteur qui se veut être la banque privée pour tous. Nos conseils et les portefeuilles que nous mettons en place sont très similaires. Bien sûr, une personne dotée de 10 millions d’euros et pouvant accéder à de la gestion de fortune ne viendra pas chez nous car elle pourra accéder à d’autres produits, mais sur la clientèle intermédiaire, nous sommes compétitifs. D’autant que les professionnels du patrimoine ne sont généralement pas très intéressés par les clients avec 50 000 à 100 000 euros, qui ne sont pas rentables pour eux. »
«Nous avons réalisé que 40 à 45 % de nos utilisateurs possédaient déjà des crypto-actifs. »
Des produits mais aussi du suivi personnalisé
Chez Finary aussi, les services proposés s’inspirent de ce qui se fait en gestion de fortune. « Nous sommes la meilleure plateforme pour suivre son patrimoine », s’enorgueillit Mounir Laggoune, son cofondateur. Finary permet en effet d’agréger 10 000 banques françaises et étrangères et plateformes d’investissement, grâce à deux partenariats avec Budget Insight et Plaid. L’outil ne se limite pas aux...