Avant de rejoindre Robeco, Frédéric Lejeune était directeur général délégué d’Aberdeen France.
Avec l’arrivée d’un nouvel actionnaire de référence en 2013, comment a évolué Robeco ?
Depuis trois ans, le groupe Robeco bénéficie du soutien d’un nouvel actionnaire, Orix Corporation, groupe de services financiers intégrés basé à Tokyo. Ce conglomérat japonais n’était, jusque-là, pas présent dans la gestion d’actifs. Cette activité ne représente que 6 % de ses revenus, mais Orix a clairement indiqué qu’il souhaitait faire de la gestion d’actifs une activité cœur, ce qui implique d’accroître de façon significative la taille du groupe Robeco à travers le monde en procédant notamment à des acquisitions. La holding de tête de Robeco représente 270 milliards d’euros d’actifs sous gestion, dont plus de la moitié liés aux activités de gestion de la boutique Robeco.
Cette montée en puissance s’est traduite récemment par des changements en matière de gouvernance, avec notamment la nomination en septembre de Gilbert Van Hassel comme CEO de Robeco, et une réorganisation du groupe en multiboutiques, dont Robeco, qui reste la plus importante avec un ADN très quantitatif, Robeco SAM pour la partie ISR et Boston Partners pour la partie actions US et global value.
Comment est organisée la structure française ? Que proposez-vous à la clientèle locale ?
Robeco est présent depuis près de trente ans sur le marché français et a vocation à se concentrer uniquement sur la promotion des expertises du groupe et la distribution de notre large gamme de produits. Les fonds de Robeco sont notamment largement distribués dans les grands réseaux et via les plateformes.
L’équipe compte aujourd’hui douze personnes dont cinq commerciaux. Avec la volonté de répondre au mieux aux...