Les investisseurs tendent à sous-estimer la contribution des dividendes à la performance totale des actions sur le long terme. Au sein de la stratégie Global Income de Newton, qui célèbre son dixième anniversaire en novembre, la contribution des dividendes s’élève à environ 60 % de la performance depuis le lancement. Nick Clay, gérant du BNY Mellon Global Equity Higher Income Fund, nous explique l’approche et le positionnement de cette stratégie.
Pourriez-vous décrire l’approche d’investissement du BNY Mellon Global Equity Higher Income Fund ?
Nick Clay, gérant de portefeuille, Newton : Ce fonds d’actions internationales propose une approche de gestion non contrainte via un portefeuille concentré autour de 50 valeurs (au 30 septembre 2015). À travers une discipline rigoureuse, nous ciblons les entreprises qui parviennent à distribuer durablement des dividendes. Nous investissons exclusivement dans des sociétés qui versent un dividende au moins 25 % supérieur à celui de l’indice FTSE World. Lorsque le rendement chute en deçà de ce seuil, nous liquidons la position. Toutefois, notre processus de sélection repose essentiellement sur l’analyse fondamentale. Celle-ci résulte de l’approche thématique de Newton et s’appuie sur notre équipe de recherche composée de plus de 30 stratégistes et analystes. Nous identifions des thèmes d’investissement, qui reflètent les grandes évolutions à l’échelle globale et constituent les fondations de nos idées d’investissement.
Le thème «state intervention» occupe actuellement un rôle clé au sein des portefeuilles de Newton. Quel est son impact sur le positionnement du fonds ?
Les autorités politiques estiment qu’une amélioration de la croissance passe nécessairement par davantage d’interventionnisme économique, de manipulation des marchés et de réglementation. Nous pensons que cette approche a alimenté une volatilité accrue, gonflé les prix des actifs et s’est traduite par une mauvaise allocation du capital. En ce qui concerne les actions, ce phénomène a eu pour effet une augmentation généralisée des valorisations. La question essentielle qui se pose alors est la suivante : quelle nature et quel degré de risque suis-je prêt à accepter...