"Nous avons la forte conviction que le bureau sera de plus en plus un lieu d’échanges et de partages. Adapter notre offre locative aux besoins des usagers est au centre de nos préoccupations."
Comment expliquez-vous les bonnes performances de la SCPI PF Grand Paris en 2020 ?
Cette SCPI, qui détient plus de 90 % de bureaux, a affiché un taux de distribution de 4,53 % et une augmentation du prix de part de 4,3 % l’an passé. Elle a tiré parti de sa stratégie, basée sur la détention d’actifs très sécurisés. Avant même la crise sanitaire, nous avions pu constater que les entreprises préféraient louer des surfaces de bureaux moins grandes, situées dans des zones centrales, dans des immeubles de qualité. Depuis trois ans, nous avons donc orienté la localisation de notre portefeuille d’actifs autour de Paris centre et de la première couronne. Les valeurs d’expertises de notre portefeuille d’actifs se sont d’ailleurs accrues de 3,3 % à périmètre constant à fin 2020.
Ce sont surtout les grandes surfaces locatives qui ont été impactées par la crise sanitaire. Or, notre patrimoine comprend essentiellement des surfaces comprises entre 500 et 2 500 m2. Cela nous a permis d’enregistrer davantage d’entrées de nouveaux locataires que de sorties en 2020.
Nous privilégions dans le contexte actuel les baux fermes avec des entreprises issues de secteurs épargnés par la crise sanitaire, par exemple les télécommunications.
Nous avons la forte conviction que le bureau restera au cœur de l’organisation du travail et qu’il sera de plus en plus un lieu d’échanges et de partages. Adapter notre offre locative aux besoins des usagers est au centre de nos préoccupations.
Comment s’est adaptée la gestion des locataires ?
Maîtriser la gestion locative est essentiel, car la SCPI est un véhicule de rendement. Ce sont les loyers qui permettent de distribuer les revenus à nos porteurs de parts. Nous avons donc choisi d’intégrer au sein de nos équipes la relation avec les locataires pour la maîtriser complètement.