Vous venez de prendre la tête du bureau parisien. Quel est votre périmètre d’action ?
Je suis arrivée dans le groupe en 2014 pour m’occuper du développement depuis Paris du marché belge, où nous avons démarré de zéro, puis du Luxembourg et des Pays-Bas. Cette dernière zone ayant des besoins institutionnels très spécifiques est désormais couverte par une équipe basée à Amsterdam tandis que la distribution en Belgique et au Luxembourg est assurée par 4 commerciaux rattachés aux équipes françaises. Au total, les encours du bureau parisien de M&G sont de 7 Md€ d’actifs sous gestion au 31 décembre 2023, dont 4,5 Md€ pour la France et 2,5 Md€ pour la Belgique et le Luxembourg.
Ma prise de fonction comme directrice générale se fait dans la continuité de mon parcours chez M&G. En plus de mes responsabilités sur le Belux, j’étais depuis 18 mois l’adjointe du directeur général de M&G en France et également responsable de toute la coordination de nos développements ESG : c’est-à-dire à la jonction entre les patrons de la vente sur les régions européennes et la gestion, pour être sûrs que nos produits soient en phase avec les besoins des investisseurs.
Quelle est votre feuille de route ?
L’objectif pour une société de gestion est en général de faire croître ses encours. Pour y parvenir, notre stratégie est un peu différente de celle de nos concurrents. Il y a, dans l’industrie, beaucoup de pression sur les coûts et une tendance à réduire les équipes. Or, sur le marché français, M&G est identifiée comme une marque plutôt retail ou wholesale. Ce segment de clientèle demande des investissements importants en...