Encore confidentiels en France, les certificats à gestion active (AMC) commencent à faire parler d’eux. A mi-chemin entre fonds et produits structurés, ils séduisent par leur souplesse, leur coût réduit et leur rapidité de mise en œuvre. Mais leur singularité soulève aussi des questions réglementaires, auxquelles s’attelle l’AMF.
C'est un produit dont on pourrait entendre parler dans les prochaines années. Très usités en Suisse, les certificats à gestion active ou Actively Managed Certificates (AMC) sont encore peu connus en France. Pourtant, de nombreux acteurs étudient ces supports hybrides, qui offrent une grande souplesse. « Les AMC sont des titres de créance structurés qui connaissent ces dernières années un essor de popularité en Europe, et notamment en France où l’on note un fort intérêt sur le sujet de la part d’acteurs bancaires, indique Damien Luqué, avocat associé chez BCLP. Ces produits structurés ont la particularité de se trouver à mi-chemin entre un fonds d’investissement et un titre de créance structuré, puisque le sous-jacent d’un AMC consiste en un panier d’actifs ou un indice, lequel peut voir sa composition modifiée discrétionnairement en cours de vie du produit. » Ces certificats peuvent traiter d’une grande variété de sous-jacents, allant des actions aux fonds de droit étranger en passant par l’or, les produits structurés, les cryptos, ou encore des obligations.
Pour les gérants d’actifs, ces produits offrent une grande facilité de mise en œuvre, comme l’explique Roni Michaly, président de Galilee Asset Management, qui a lancé l’an dernier quatre AMC thématiques. « Nous avons tout d’abord conçu des indices thématiques – regroupant les 50 valeurs les plus fréquemment observées dans les fonds de la thématique en question –, puis nous avons créé des certificats dessus, relate ce...
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