Malgré l’épidémie de coronavirus, dénommé Covid-19 par l’Organisation mondiale de la santé, survenue au tout début du mois de janvier, les marchés financiers des pays émergents tentent de ne pas céder à la panique face au risque majeur qu’elle fait peser sur la croissance mondiale.
ils convenus de procéder à une pause en signant un premier accord sur les différends politiques et commerciaux qui les opposent, qu’a surgi une épidémie provoquant la mort de centaines de personnes en Chine. Au-delà de la détresse des personnes infectées par le virus, ainsi que de leurs proches, la réalité économique reprend le dessus, avec l’émergence d’un scénario faisant consensus : la croissance chinoise va subir un freinage brutal au premier trimestre, elle tomberait à 4 % mais rebondirait dès le deuxième trimestre. Sur l’ensemble de l’année, la croissance atteindrait 5,5 % alors que le gouvernement venait de confirmer un objectif de 6,5 %. En effet cette épidémie est apparue au tout début du nouvel an chinois, période pendant laquelle les familles se regroupent ce qui génère des déplacements de populations et des fermetures d’usines. Le secteur du tourisme se trouve ainsi en première ligne. «De nombreux pays asiatiques seront gravement touchés par une perte de revenus qu’il sera difficile de récupérer par la suite. Il s’agit notamment de Hong Kong, du Cambodge, de la Thaïlande, de Singapour et du Vietnam. Toutefois, les autres marchés émergents sont très peu exposés au tourisme chinois (moins de 1 % de leur PIB) et devraient donc rester indemnes», estime Stéphanie de Torquat, stratège macro chez Lombard Odier.
En prévision du ralentissement de la production, les partenaires des entreprises chinoises avaient gonflé leurs stocks comme chaque année. L’impact s’avère donc...