Arrivé en juin 2022 à la tête du groupe, Ali Dibadj a mis en place une stratégie de développement fondée sur trois piliers qu’il détaille dans une interview à lire dans Funds Magazine. Stratégie qui a commencé à porter ses fruits puisque la collecte nette est positive au niveau mondial depuis quatre trimestres consécutifs. Le directeur général de Janus Henderson Investors revient sur les dernières acquisitions, le potentiel de croissance des ETF actifs en Europe et dans le reste du monde, le développement sur le marché français et n’élude aucune question sur la consolidation de l’industrie de la gestion d'actifs ou sur les divergences autour de l’ESG de part et d’autre de l’Atlantique.
Après trois ans à la tête du groupe, comment définiriez-vous son ADN ? Quel premier bilan faites-vous de ce que vous avez mis en place ?
A mon arrivée, j’ai tout de suite constaté que le développement du groupe reposait sur un socle solide constitué de trois éléments. Tout d’abord, la qualité de l’équipe de gestion : nos gérants ont une vraie expertise en matière de recherche fondamentale, avec une connaissance poussée des entreprises dans lesquelles ils investissent. Notre directeur de la recherche considère que les gérants doivent avoir une meilleure connaissance des entreprises dans lesquelles ils investissent que ceux qui y travaillent ! Depuis presque 100 ans, cette approche fondamentale de l’investissement est inscrite dans notre ADN.
Notre 2e point fort concerne nos clients, que nous plaçons au centre de nos préoccupations. Beaucoup d’entreprises peuvent dire cela, mais les 2000 collaborateurs de Janus Henderson sont responsables d’environ 60 millions de personnes dans le monde, directement ou indirectement, quelles que soient les typologies de clients. Parfois, l’industrie de l’asset management a tendance à oublier que les clients sont notre raison d’être, que nous sommes là pour les aider à épargner et à préparer leur retraite…
La qualité de notre infrastructure constitue notre 3e atout, que ce soit au niveau juridique, opérationnel ou technologique. Nous avons donc un socle très résilient, notamment pour continuer à faire de la croissance. A mon arrivée, afin de définir une stratégie de développement, j’ai réuni une quarantaine de personnes issues des différents services, gestion, distribution,...
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