Vincent Taupin, vous venez de rejoindre le comité stratégique de Rhétorès ? Pour quelles raisons ?
Vincent Taupin. C’est avant tout une histoire d’hommes et de rencontres. Quelques mois après notre première rencontre, Stéphane Rudzinski m’a contacté pour me proposer de rejoindre le comité stratégique de Rhétorès et même d’en prendre la présidence. Ce que j’ai accepté avec plaisir, car, au-delà des personnalités sympathiques de Stéphane et de Grégory Soudjoukdjian (les 2 fondateurs de Rhétorès Finance – NDLR), je suis convaincu que le potentiel de croissance des CGP aujourd’hui est très important. J’ai réalisé tout mon parcours professionnel dans la banque, dans des établissements aussi divers que Boursorama, le Crédit du Nord ou la banque Edmond de Rothschild et je connais la banque de détail sous toutes ses facettes, du mass market au mass affluent, de la banque privée à la gestion de fortune. Et, très clairement, aujourd’hui, les segments du mass affluent et de la banque privée ne sont pas entièrement adressés par le monde bancaire. Il y a donc un marché stratégique à conquérir !
Vous parlez de structures légères, mais le marché des CGP se concentre de plus en plus pour donner naissance à de grosses structures qui pèsent plusieurs Md€ d’encours conseillés. Est-ce que cela n’altère pas l’ADN des CGP ? Ces gros acteurs risquent d’avoir la tentation d’adresser une clientèle plus fortunée et donc finalement de délaisser le segment du mass affluent…
Vincent Taupin. En effet, nous allons voir si les cabinets qui gèrent 20 Md€ d’encours vont garder la même souplesse et...