La rédaction de Funds Magazine a interrogé Julien Boulliat, responsable de la gestion de portefeuille ETF chez Deutsche Asset & Wealth Management.
DeAWM vient d’annoncer être devenu le deuxième fournisseur d’ETF en réplication physique en Europe. Comment avez-vous obtenu ce positionnement en seulement un an ?
En janvier 2014, nous avons entamé la transformation d’une partie de notre offre de fonds, historiquement en réplication synthétique, vers de la réplication physique. Nous avons en effet souhaité mieux répondre à la demande de nos clients, qui privilégient ce type de produits pour limiter le risque de contrepartie. Au total, nous avons donc transformé plus de 30 ETF de notre gamme et, en parallèle, nous en avons lancé 20 supplémentaires en réplication physique et synthétique. Notre offre comprend aujourd’hui encore environ 200 fonds en réplication synthétique. Notre objectif n’est pas d’arrêter cette technique, mais d’offrir des produits qui correspondent le mieux possible aux attentes de nos clients et aux conditions de marché. La réplication synthétique reste en effet particulièrement adaptée à des classes d’actifs moins liquides et plus difficiles d’accès en direct.
En parallèle vous avez réduit vos frais de gestion. Est-ce lié au changement de mode de réplication ?
Depuis le début de l’année, nous avons lancé des produits core à faible coût et réduit les frais de gestion de certains de nos fonds. Ces produits affichent des frais sur encours compris entre 7 et 19 points de base. Cette stratégie n’a pas été liée au changement de mode de réplication d’une partie de notre gamme, mais elle a contribué, tout comme cette dernière, à nos très bons résultats en 2014.
Finalement, quel bilan faites-vous de l’année 2014 et quels sont vos projets pour 2015?
L’activité ETF de DeAWM a atteint au 1er décembre dernier 45 milliards d’euros d’encours sous gestion, dont 18 milliards d’euros à travers des fonds en réplication physique. Notre collecte nette de près de 5 milliards...