La gestion alternative offre une source de diversification intéressante dans les portefeuilles. Les différences de performances entre les fonds alternatifs rendent la classe d’actifs difficile à appréhender, mais le contexte actuel est favorable à certaines stratégies alternatives.
Pourquoi investir dans les fonds alternatifs ?
La baisse des rendements obligataires pousse les investisseurs à chercher des placements plus rémunérateurs. Les marchés actions, notamment dans la zone euro, restent à privilégier mais, depuis le mois d’août, les inquiétudes sur la croissance mondiale génèrent beaucoup de volatilité. Dans ce contexte, la gestion alternative apporte des solutions pour réduire la volatilité et diversifier les portefeuilles. Les différentes stratégies permettent de réduire le risque directionnel des marchés actions ou de taux. Mais si l’intérêt des investisseurs pour les différentes stratégies alternatives a été particulièrement marqué au premier semestre, les événements du mois d’août ont provoqué une baisse de 96 milliards de dollars d’encours dans le monde au cours du troisième trimestre. «Les stratégies event driven, relative value et long short equity ont continué à collecter alors que nous avons connus des rachats limités dans la stratégie Global Macro et les fonds de fonds», indique Fabrice Cuchet, responsable de la gestion alternative chez Candriam.
Quelles stratégies privilégier ?
Dans un contexte porteur pour les marchés actions, les stratégies long/short présentent de nombreux atouts. Elles captent une partie importante de la hausse tout en limitant les chocs de marchés, et avec une volatilité moindre. Pour Fabrice Cuchet, «les CTA sont des stratégies qui devraient avoir une place structurelle dans les portefeuilles, car elles sont décorrélées de toutes les classes d’actifs. Dans le contexte, elles profitent également du retour de la volatilité».