Le marché des fonds actions Europe se distingue par son intensité concurrentielle, avec 612 sociétés de gestion actives sur cette thématique et 1 909 fonds référencés. Les encours atteignent 713 Md€ en 2025, contre 575 Md€ en 2018, témoignant du rôle central des actions européennes dans les allocations des investisseurs.
Chez Quantalys, les fonds actions Europe s’inscrivent au sein de 65 catégories actions, dont certaines se démarquent par des profils de performance et de risque distincts. « La catégorie actions Europe affiche une performance de 30,7 % sur 3 ans (à mi-novembre), pour un risque de 11,75 %, illustrant un couple rendement/volatilité attractif pour une exposition large au marché européen », indique Rui Fidalgo, analyste senior chez Quantalys.
Côté flux, la catégorie actions Europe enregistre une collecte particulièrement robuste depuis le début de l’année, de l’ordre de 36 Md€, confirmant son positionnement de véritable cœur de portefeuille. Les actions zone euro affichent également une collecte soutenue de 12 Md€, tandis que des segments plus ciblés, comme actions zone euro petites/moyennes capitalisations et actions Europe value, restent en territoire positif, avec respectivement 1 et 2 Md€ d’euros de flux. « A l’inverse, les segments growth et certaines expositions petites/moyennes capitalisations enregistrent des sorties modérées (par exemple − 2 Md€ pour les actions Europe growth et − 1 Md€ pour les actions Europe petites/moyennes capitalisations), traduisant une rotation en faveur des styles plus “value” et des approches jugées plus résilientes ».
Dans cet univers très fragmenté, où près de 2 000 fonds sont distribués en Europe, les parts de marché demeurent concentrées entre quelques acteurs majeurs. BlackRock domine la catégorie avec 16,84 % des encours, suivi d’Amundi (10,14 %), UBS (5,24 %), DWS Group (5,22 %) et Fidelity (3,32 %). Ensemble, ces sociétés captent une part significative de l’épargne investie sur les actions Europe.
« Les fonds actions Europe constituent une brique essentielle pour les investisseurs souhaitant capter le potentiel de création de valeur des entreprises européennes. La diversité des styles disponibles (value, growth, grandes ou petites capitalisations, zone euro ou Europe élargie) permet d’ajuster finement le profil rendement/risque des portefeuilles, qu’ils soient orientés vers la performance ou davantage vers la prudence », conclut Rui Fidalgo.
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