Même si elles sont encore en retard par rapport aux foncières dans leur stratégie responsable, les SCPI sont beaucoup mieux outillées que par le passé. Elles délivrent régulièrement une information plus simple et plus transparente, notamment sur le plan des investissements.
Estimez-vous que, suite à la crise que nous traversons, les stratégies responsables montent en puissance parmi les SCPI ?
Depuis deux ans, le marché attend la parution du label ISR pour les fonds immobiliers. Il y avait donc, avant même cette crise, une dynamique très forte autour de la thématique de l’immobilier responsable.
Avec la pandémie, les sociétés de gestion ont pris pleinement conscience de la nécessité d’une démarche solidaire en aidant leurs locataires en difficulté. La plupart des gérants ont adopté une dynamique d’accompagnement intelligente. Il y a désormais une volonté forte de leur part de faire évoluer les modèles, et d’adopter des approches plus respectueuses de l’environnement mais aussi de tout l’écosystème des SCPI, en tenant compte en particulier des besoins des locataires.
Même si elles sont encore en retard par rapport aux foncières dans leur stratégie responsable, les SCPI sont beaucoup mieux outillées que par le passé. Elles délivrent régulièrement une information plus simple et plus transparente, notamment sur le plan des investissements.
Il leur faut toutefois continuer à apporter de la pédagogie aux épargnants et à communiquer sur leurs pratiques responsables. C’est le défi des cinq à dix prochaines années, et les gérants mettent d’ores et déjà des actions en place.
Quelles sont les récentes initiatives qui vous paraissent les plus intéressantes ?
Des mesures d’accompagnement comme les franchises de loyers ont déjà été mises en place pour les locataires en difficulté, et les gérants ont mené un travail remarquable. Ils communiquent aussi régulièrement auprès des épargnants, renforçant ainsi la transparence de leur gestion.
De notre côté, nous avons...