Les fonds investis dans les marchés européens ou japonais ont bien collecté, ainsi que les fonds globaux. Par ailleurs, si tout le monde prétend faire de l’ESG aujourd’hui, la seule façon d’être authentique est d’avoir une approche de long terme.
Comment se passe cette période de déconfinement ?
Cette période est sans doute une accalmie dans la tempête ! Nous ne savons pas comment va évoluer la situation, puisque dans certains pays des mesures de reconfinement ont dû être prises. Durant deux mois et demi, l’ensemble du groupe a été confiné, d’abord à Hong Kong, à Singapour, puis en Europe.
En France, depuis le 22 juin, les équipes reviennent progressivement dans nos locaux. La période de confinement s’est bien passée. Nous avions déjà mis en place un plan de réorganisation de l’activité en cas de catastrophe et, depuis deux ans, nous avions organisé le travail à distance. Les systèmes ont bien résisté également. Finalement, les 180 collaborateurs de Comgest, répartis sur neuf bureaux et trois continents, ont rapidement pu travailler de chez eux dans un climat de confiance. Une confiance qui repose sur un lien fort entre les équipes. Je rappelle que 140 des 180 salariés sont également actionnaires de la société.
Comment devient-on actionnaire de Comgest ?
Les règles de partenariat sont immuables depuis la création. Au bout de deux années d’ancienneté, un salarié peut acheter des actions de la société à titre personnel. Il y a parfois des attributions d’actions gratuites.
Comment ont été gérées les relations avec les clients durant cette période ? Comment ont-ils réagi ?
Pour les clients aussi, nous avons mis en place un plan de continuité. Quand les marchés accusent une telle baisse, il faut accompagner les clients et les informer. Nous avons rapidement organisé des webinars pour remplacer les réunions. Nous avons multiplié les contacts et les publications. Il y a eu des questions, mais la crise a été tellement...