Les deux réseaux ont décidé de s’unir afin de créer un des principaux groupements de CGPI en France avec 56 cabinets et un milliard d’euros d’encours sous gestion. Les dirigeants reviennent pour Funds sur leurs motivations.
Vincent Couroyer. Le regroupement sera mis en place à partir de septembre mais, durant un an environ, les deux réseaux vont coexister. Au-delà des aspects logistiques et juridiques, ce rapprochement concerne surtout des personnes. Nous souhaitons donc prendre le temps nécessaire pour que l’opération soit une réussite et fasse émerger le meilleur des deux entités. Le regroupement sous un même nom devrait être finalisé en septembre 2016.
Pour quelles raisons avez-vous souhaitez ce rapprochement ?
Vincent Couroyer. Il s’agit avant tout d’une rencontre entre deux personnes autour de discussions sur l’évolution de nos métiers. FIP Patrimoine et Patrimoine Consultant ont le même positionnement et les mêmes objectifs en matière d’accompagnement des CGP. Nous savions que le développement de chacun de nos réseaux passait par l’acquisition d’une taille critique.
Qu’est-ce que l’acquisition d’une taille critique peut apporter à des réseaux de CGP ? Est-ce l’avenir de la profession ?
Vincent Couroyer. C’est effectivement l’avenir de la profession et ce, pour plusieurs raisons. Les outils et les services nécessaires au développement de l’activité des CGPI sont plus nombreux, onéreux et ils évoluent très vite. La réglementation impose de plus en plus de contraintes alors que, depuis les récentes crises, le comportement et les besoins des clients requièrent un meilleur accompagnement. Un cabinet de CGP doit pouvoir dégager du temps pour assurer un meilleur suivi. Or, le temps consacré à cet accompagnement est aujourd’hui minoritaire par rapport à tout ce qu’un CGP doit accomplir (suivi réglementaire, formation, tâches administratives, etc.).
Par ailleurs, en...