Funds dévoile les résultats d’un sondage réalisé en juin auprès de ses lecteurs et des adhérents de l’Anacofi. Dans cette quatrième édition, les CGP notent une amélioration du sentiment général, mais font part des inquiétudes de leurs clients face à une correction boursière et, dans une moindre mesure, à une remontée des taux. De leur côté, c’est surtout cette dernière perspective qui les inquiète, ainsi que les évolutions réglementaires. Du côté de l’offre le succès des fonds flexibles se confirme.
Sur le premier semestre, 57,6 % des CGP interrogés estiment que leurs clients sont confiants, voire plutôt confiants sur les perspectives. Ce chiffre est en léger recul par rapport à 2014 (60,3 %) et reflète sans doute le retour de la volatilité sur les marchés au cours du deuxième trimestre, après un début d’année euphorique grâce à l’action de la BCE. La collecte est toutefois positive pour 92,7 % des sondés (contre 87,5 % en 2014) et s’inscrit en hausse pour la moitié d’entre eux.
Anticipant les effets positifs du quantitative easing européen, les clients des CGP ayant répondu au sondage ont augmenté leur exposition aux marchés actions depuis le début de l’année. Ils ont accepté de faire des arbitrages dans les allocations, mais également d’investir du new cash dans des actifs risqués. De façon générale, les clients plébiscitent les fonds flexibles et diversifiés, mais reviennent également sur des fonds actions purs. Ils commencent par ailleurs à s’intéresser à la gestion de performance absolue.
La baisse continue des rendements des fonds euro ne laisse pas beaucoup de choix aux investisseurs : pour obtenir un meilleur rendement, il faut privilégier les unités de compte. A charge pour les CGP de convaincre leurs clients de faire cet arbitrage. Le message semble toutefois mieux passé, puisque 58,7 % des conseillers interrogés (contre 47,9 % en 2014) déclarent que leurs clients ont augmenté la part des unités de compte dans leurs contrats d’assurance vie.
Une fois par an,...