Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, Hervé Mercier Ythier commence sa carrière en 1990 en tant qu’ingénieur conseil chez Andersen consulting. En 1994, il intègre le groupe Société Générale et occupe différentes fonctions à responsabilités au sein de la direction des marchés de capitaux. Puis, en 2000, il rejoint Barep SA, filiale du groupe Société Générale, spécialisée dans l’arbitrage de taux et la gestion d’actifs alternative, en tant que directeur des opérations, puis en devient directeur général délégué. En 2005, il intègre UBS France et devient, en 2011, directeur général délégué et membre du conseil d’administration d’UBS Holding France SA, entité couvrant les activités de banque privée (UBS France SA), de banque d’investissement (UBS Securities France SA) et de gestion d’actifs (UBS La Maison de Gestion). Depuis février 2020, il est président du directoire de Swiss Life Banque Privée.
Quel premier bilan faites-vous, dix-huit mois après votre arrivée, sur la situation globale et sur Swiss Life Banque Privée ?
Nous vivons une période inédite, caractérisée par une abondance d’épargne. Cette épargne n’a pas encore été utilisée par les Français pour la consommation. Elle reste principalement investie, aujourd’hui, en immobilier et en actions. 2021 a été une grande année pour le conseil dans ces deux classes d’actifs !
Swiss Life Banque Privée est un beau concept. Quand on combine intelligemment un assureur patrimonial et une banque privée, on crée un acteur avec une offre originale. Swiss Life a développé l’assurance-vie en direction de clients disposant d’un patrimoine élevé. En effet, pour diversifier les placements, il faut sortir du fonds en euros pour aller vers les unités de compte, et ce sont les détenteurs des patrimoines les plus importants qui prennent ce risque.