Vous avez choisi de réunir Nortia, Nortia Invest et Haas Gestion dans un même groupe baptisé DLPK et d’ouvrir le capital à un acteur du private equity, BlackFin Capital Partners, à hauteur de 34 %. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

Pour comprendre cette étape de l’histoire du groupe, il faut revenir aux origines de Nortia. En 1994, Pascal Vétu, alors conseiller en gestion de patrimoine, a l’idée de créer Nortia, proposant un contrat d’assurance vie du même nom à ses anciens confrères CGPI. Je le rejoins en 1995 avec l’objectif de commercialiser des produits d’assurance vie innovants auprès de cette profession qui en était, comme nous, encore à ses débuts.

Nortia a construit son développement autour de deux axes : la distribution exclusive auprès des CGPI et la création d’un outil propriétaire permettant d’intégrer toutes les fonctions de gestion et de back office. En 2008, nous avons souhaité poursuivre notre diversification en entrant au capital d’une société de gestion, Haas Gestion, dont nous sommes devenus majoritaires dès 2009.

Puis, en 2011, alors que peu d’acteurs s’intéressaient à cette activité, nous avons pensé qu’il était judicieux de lancer une offre comptes titres à destination des CGPI. Les comptes titres faisaient, selon nous, partie intégrante de l’offre patrimoniale : ils permettent en effet d’une part d’investir dans des actifs qui ne sont pas forcément accessibles en assurance vie (titres vifs, non cotés…), mais aussi de toucher une clientèle ayant des demandes spécifiques (personnes morales…). Ainsi est née la plateforme bancaire Nortia Invest.