Les conseillers en gestion de patrimoine font face ces derniers mois à de nombreux défis : évolutions réglementaires, interrogations autour de la notion d’indépendance, nouvelles formes de concurrence, etc. Pour poursuivre leur activité dans les meilleures conditions, différentes alternatives sont à l’étude : se regrouper, se diversifier ou recourir à des Fintech en marque blanche.
L'entrée en vigueur, en janvier 2018, de MIF 2 ne bouleversera pas en profondeur le modèle économique des conseillers en gestion de patrimoine, contrairement à ce que la première version de la directive pouvait laisser craindre. Mais elle imposera toutefois de nombreuses obligations, notamment en matière de transparence. «Les CGP ressentent un certain stress lié à leurs obligations d’information et de conseil, et surtout à leur devoir de transparence. Certes, ils peuvent dire à leurs clients que rien ne va changer, mais en pratique ils vont devoir expliquer leurs choix d’investissements, renforcer le contact et décrire leur mode de rémunération. En cas de contrôle de l’ACPR et de l’AMF, les cabinets devront démontrer qu’ils ont bien exercé leur devoir de transparence», explique Bruno Dell’Oste, directeur général de CGP Entrepreneurs.
«A partir de 2018, le client va pouvoir évaluer ce que son conseiller a perçu de la part de ses fournisseurs. La vraie difficulté est de savoir comment le présenter et l’expliquer, alors qu’auparavant le client n’avait pas accès au modèle économique de son conseiller», souligne par ailleurs Karine Gineste, directeur assurance chez Périclès Consulting.
Pour se mettre dans les meilleures conditions pour l’application de MIF 2, Rhéthorès Finance a mis en œuvre une alternative intéressante en s’associant avec le cabinet d’intelligence économique et financière PrimeView. «Nous avons estimé avoir besoin de ressources supplémentaires en macroéconomie et...