"La société s’est construite sur l’idée d’offrir aux clients des solutions qui répondent exactement à leurs besoins. Les solutions dédiées représentent d’ailleurs la moitié de nos encours. "
La société Sanso IS est née du rapprochement entre Amaïka AM, que vous avez fondée, Cedrus AM et 360 Hixance AM, en juin 2017. Quel bilan faites-vous un an après la fusion ?
Les trois sociétés de gestion ont en effet fusionné le 30 juin 2017, avec effet rétroactif au 1er janvier. Il s’agit d’une fusion offensive autour d’un projet commun, l’investissement socialement responsable (ISR), et fondée sur plusieurs complémentarités entre les trois structures. L’ISR faisait partie de l’ADN de Cedrus depuis sa création, alors qu’Amaïka manquait de compétences dans ce domaine. Nous n’avions qu’un fonds obligataire ISR dans notre gamme, que nous avions développé en partenariat avec EthiFinance. Nous avions la volonté de développer la gestion ISR, mais cela représentait un investissement trop important pour Amaïka. Or, Cedrus avait acquis une légitimité dans cette expertise. C’est également autour de l’ISR que se sont fédérées les équipes. La deuxième complémentarité concerne l’offre de gestion. Amaïka avait une offre de gestion sur les actions et obligations en titres vifs, tandis que Cedrus avait une offre 100 % multigestion. Enfin, Amaïka était surtout présente dans la distribution, contrairement à Cedrus qui avait une clientèle institutionnelle. Avec une offre de fonds de fonds, son développement devenait compliqué, notamment en raison de l’empilement des frais de gestion et de transparisation des portefeuilles.
En 2011, lors de la création d’Amaïka, j’ai souhaité mettre en place un modèle de développement diversifié que la fusion avec Cedrus AM a renforcé.
Comment est organisée la structure ?
Sanso IS compte aujourd’hui 18 collaborateurs dont neuf à la gestion et à la recherche ISR. Nous avons une équipe commerciale de quatre personnes, chacune dédiée à nos différents segments de clientèle : investisseurs institutionnels, CGP, multigérants et banques privées. En plus des deux dirigeants, l’équipe compte également un responsable RCCI, un contrôleur des risques et un responsable administratif.