Deux de vos SCPI, Ficommerce et Buroboutic, ont récemment revu à la baisse leur prix de part (respectivement de 8,7 % et 13,9 %), et ont mis en place un fonds de remboursement. Comment fonctionne ce fonds ?
Il doit permettre aux associés inscrits sur le registre des retraits depuis plus de 3 mois de sortir. Ce ne sont pas particulièrement les investisseurs privés qui veulent céder leurs parts, mais plutôt les institutionnels, comme les compagnies d’assurance. Ils ont tous les mêmes exigences réglementaires et ils cherchent actuellement à réduire leur exposition aux actifs immobiliers.
Hormis l’aspect comptable, il n’y a pas de cadre imposé pour les fonds de remboursement, et nous pouvons fixer les règles de retrait. Celles-ci doivent être équitables entre tous les associés, quelle que soit leur taille. Nous avons choisi un mode de fonctionnement de ces fonds pour éviter qu’un associé bloque la sortie des autres associés. Ainsi des personnes qui se trouvent dans des situations particulières – à devoir régler une succession par exemple –, peuvent sortir. Ce fonds peut être alimenté de deux façons : soit en cédant des actifs, soit en imputant le résultat de l’année. Or, aucune société ne recourt à cette dernière option pour ne pas pénaliser le taux de distribution de la SCPI. Aucune règle n’oblige les gestionnaires à recourir à de récentes cessions. Des arbitrages sont néanmoins en cours pour alimenter ce fonds, qui a déjà procédé à des remboursements de parts.
Percevez-vous un problème d’image du produit SCPI ?
Il est certain que...