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Après une année en demi-teinte, BDL Capital Management réfléchit à son avenir

Publié le 24 janvier 2024 à 10h02

Aurélie Fardeau    Temps de lecture 3 minutes

Le 9 janvier dernier, BDL Capital Management accueillait Bertrand Merveille au poste de directeur général. Ancien directeur général délégué de La Financière de l’Echiquier, il a pour mission de trouver des relais de croissance pour la société. « Bertrand Merveille secondera Hughes Beuzelin et Thierry Dupont, fondateurs de BDL Capital Management, dans l’essor et le développement de la société », indique d’ailleurs le communiqué de sa nomination.

Les enjeux sont de taille pour cet acteur indépendant dont les encours sont retombés à 2,5 milliards d’euros après avoir dépassé les 3 milliards au printemps dernier. Il doit faire face à la concentration de la distribution, la concurrence de la gestion passive, le poids du réglementaire, etc. En particulier, 2 sujets clés sont à l’étude. Tout d’abord, la distribution : à ce stade, la clientèle institutionnelle et les banques privées représentent environ 80 % de ses encours, le solde se répartissant entre les CGP et l’international. « Nous devons dérisquer la distribution en proposant davantage notre savoir-faire très fort auprès de la clientèle retail, à laquelle je suis très attaché », évoque Bertrand Merveille. La gamme de fonds, limitée à 4 supports actuellement, pourrait également être enrichie. « Nous menons d’autres réflexions autour de la diversification de l’offre », poursuit Bertrand Merveille. Alors que le gérant est spécialisé sur les actions européennes, un élargissement de l’univers d’investissement est donc envisagé.

Pour atteindre ses objectifs, la société pourra compter sur un environnement de marché qu’elle anticipe meilleur à partir de l’été. Le début de l’année sera en effet marqué par un phénomène de correction sur les marges des entreprises, selon BDL. « Elles sont au plus haut au sein du Stoxx Europe 600, mais nous nous attendons à ce qu’elles refluent à 8 % au premier semestre 2024 », estime Hughes Beuzelin. En cause : un effet de déstockage et la poursuite de la hausse des salaires. Ensuite, plusieurs stabilisateurs économiques viendront dynamiser l’économie, dont le déploiement du Green deal européen, qui n’en est qu’à ses prémices. En Bourse, la société de gestion est confiante, estimant que les multiples ne sont pas excessifs. De plus, « il y a une montagne de cash dans les sicav monétaires et les dépôts à terme qui est prête à revenir sur les actions quand les taux vont baisser », souligne Hughes Beuzelin, qui compte aussi sur le retour du M & A.

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