L’année n’est certes pas encore terminée, mais l’asset manager anglo-américain a renoué avec une belle dynamique commerciale dans l’Hexagone.
En marge de la publication des solides résultats trimestriels du groupe, la succursale parisienne dévoile une collecte nette supérieure à 400 M€ en France sur 9 mois. « Notre collecte est assez bien répartie en termes de produits et de segments de clientèle. Les fonds actions ont capté une bonne partie des souscriptions. En plus de notre flagship, le fonds Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity, et de nos fonds thématiques, notre fonds investi dans les small caps européennes a attiré des flux réguliers depuis le début de l’année » précise Charles-Henri Herrmann, directeur du développement France & Israël chez Janus Henderson.
L’encours géré pour les clients français dépasse désormais les 3 Md€ (contre 2,1 Md€ à fin décembre 2023), dont environ 60% pour des investisseurs institutionnels. « Notre ambition est de développer plus la partie retail en France, pour laquelle nous avons recruté une personne dédiée. L’idée n’est pas de proposer uniquement des fonds mais d’apporter du service. Nous venons de signer un partenariat avec l’Union Nationale d’Épargne et de Prévoyance (UNEP), pour mettre à disposition des CGP notre outil interne de construction de portefeuilles. Cet outil apporte des services de conseil en allocation d’actifs qui intègre notre offre de fonds mais fonctionne en architecture ouverte. Le conseil en allocation d’actifs et les analyses de risque des portefeuilles se font en intégrant toutes les classes d’actifs y compris non cotées ».
Par ailleurs, après avoir finalisé l’acquisition du fournisseur d’ETF européen Tabula IM, l’offre pour les clients français s’est enrichie récemment du lancement d’un premier ETF actif sur les actions japonaises. « Nos ETF actifs pèsent déjà 22 Md$ d'encours aux Etats-Unis. En Europe, nous prévoyons 6 à 7 lancements dans les prochains mois, sur les actions et les obligations. Les produits cotés qui seront lancés en fixed income n’existent pas en fonds gérés de façon active dans notre offre européenne » précise Charles-Henri Herrmann.