Arkéa Investment Services continue à se développer avec opiniâtreté sur un marché très concurrentiel. Quarante ans après sa création, son encours atteint plus de 55 milliards d’euros à fin décembre 2019 mais, surtout, il accentue les synergies offertes par son modèle «multi-boutiques» : l’archipel Arkéa. Cette appellation correspond non seulement à la culture d’entreprise basée sur l’indépendance de chaque île (cinq sociétés de gestion et une banque privée), mais aussi sur l’appartenance à un ensemble d’entités aux expertises complémentaires. En 2019, l’encours a augmenté de 10 %, en partie grâce à la hausse du marché, mais surtout en raison d’une collecte nette de 2,6 milliards d’euros, dont 1,5 milliard hors fonds monétaires. En cinq ans, les encours augmentent de 34 %.
Cette année, Arkéa IS veut accompagner ses partenaires dans leurs projets de transition sociologique, financière et écologique. Pour créer la banque et l’assurance de demain, les partenariats capitalistiques ou non sont mobilisés, comme la plateforme paneuropéenne de tenue de registre de fonds en blockchain, Iznes, qui vient d’être mise en œuvre et facilite les transactions sur les fonds. Outre la gestion de fortune, Arkéa Banque Privée a dépassé le milliard d’euros en encours de crédits sophistiqués. Elle devrait ouvrir deux nouveaux bureaux cette année. Dans les nouvelles activités, la fintech Vivienne Investissement vise un objectif d’encours supérieur à 200 millions d’euros sur le fonds Ouessant, géré grâce à des modèles développés en interne faisant l’appel à l’intelligence artificielle et au «deep learning». Swen Capital Partners, spécialiste de la multigestion responsable en non-coté, va lancer de nouvelles générations de fonds dettes d’infrastructure et de fonds d’actions non cotées. Par ailleurs, Arkéa IS ambitionne aussi de créer un pôle immobilier cette année, afin de pallier la vente de la participation dans Primonial. Cette activité devrait être ouverte dès cette année.