L’idée selon laquelle, au sein d’un couple, la femme aurait un patrimoine inférieur à celui de son conjoint et serait moins disposée à investir ses économies est-elle encore fondée ? C’est la question à laquelle tente de répondre l’étude menée par poll&roll pour Goodvest, la première assurance-vie ISR compatible avec l’Accord de Paris sur le climat.
Premier fait avéré : 65 % des hommes déclarent gagner plus que leur compagne, ce que confirment 60 % des femmes. Plus surprenant en revanche, selon l’étude, les inégalités de revenus n’incitent plus les ménages à éviter les questions d’argent. Au contraire, 99 % d’entre eux indiquent parler d’argent, dont 41 % très souvent et 51 % régulièrement. Autre fait avéré : 48 % des hommes s’estiment plus intéressés par l’investissement que leur partenaire, contre seulement 29 % des femmes. Et 64 % des hommes investissent (40 %) ou ont déjà investi (24 %) leur argent, un pourcentage qui chute à 46 % chez les femmes (respectivement 26 % et 20 %).
Parmi les raisons avancées pour justifier le supposé désintérêt des femmes, le défaut de connaissances sur les produits de placement et le manque d’intérêt pour les sujets financiers sont les plus souvent cités. Si, effectivement, 51 % des hommes jugent avoir de bonnes, voire de très bonnes connaissances financières, c’est le cas pour uniquement 33 % des femmes. L’étude n’exclut pas que ces résultats puissent aussi indiquer que les femmes ont simplement une moins bonne appréciation de leur niveau de compétences. L’enquête menée par Goodvest montre, par ailleurs, que la majorité des femmes s’intéressent à la finance : 56 % d’entre elles souhaiteraient approfondir leurs connaissances en ce domaine, contre 64 % pour la gente masculine. La transparence financière est un point sur lequel les couples se rejoignent : 93 % des hommes et 91 % des femmes disent connaître les types de placements de leur partenaire. Enfin, l’enquête de Goodvest bat en brèche l’idée selon laquelle les femmes seraient plus frileuses en matière d’investissement. En réalité, les motivations sont identiques chez les hommes et les femmes. D’un côté comme de l’autre, on place son argent pour bénéficier d’une sécurité financière en cas d’imprévu (69 % chez les hommes et 72 % chez les femmes), en vue de réaliser un projet de vie (50 % et 51 %), ou tout simplement pour faire fructifier son argent (51 % et 47 %). Les préférences en matière de placements sont également de moins en moins genrées. Les livrets bancaires (livret A, LEP, LDDS…) sont largement plébiscités par les hommes et les femmes (59 % contre 66 %), loin devant les assurances-vie (16 % contre 20 %), le plan d’épargne retraite (12 % contre 7 %) et l’immobilier (4 % contre 6 %), que l’on aime pourtant présenter comme un des placements préférés des Français.
