Pour sa première année passée à la tête de la filiale d’Amundi, Olivier Mariée dresse un bilan plutôt satisfaisant. En 2021, la collecte nette a atteint 3,3 milliards d’euros. Elle s’est principalement concentrée sur la gestion thématique et les fonds classés articles 8 et 9 de la réglementation SFDR (80% des flux). A fin décembre, les encours s’élevaient à 64 milliards d’euros, dont 20 milliards d’euros gérés pour le compte de clients internationaux. « L’offre de fonds thématiques mais aussi les stratégies quantitatives rencontrent du succès auprès des institutionnels et des distributeurs étrangers. Récemment, nous avons par exemple remporté un mandat d’un milliard d’euros sur notre stratégie Global Disruptive Opportunities pour le compte d’un institutionnel étranger » indique Oliver Mariée.
En parallèle, on constate un fort développement dans la distribution, dont la part dans les encours est passée de 28 à 47% en cinq ans. La croissance des encours auprès des distributeurs et en particulier des CGP est désormais un axe prioritaire pour le groupe. « Pour consolider nos relations avec les CGP, nous devons leur apporter plus que des produits. Nous devons réfléchir en termes de solutions d’investissement comme celle développée avec Harvest, Smart Allocation, que nous proposons via le Comptoir. En architecture ouverte, cette solution digitale permet aux CGP de définir des allocations adaptées aux profils de risque des clients. Par ailleurs, nous allons renforcer notre accompagnement pédagogique sur tous les sujets liés à l’investissement responsable, l’impact et les différents labels ».
Autre axe stratégique pour le nouveau directeur général : l’investissement à impact. Aujourd’hui, les quatre stratégies à impact commercialisées se concentrent sur l’éducation, l’alimentation, le climat et les inégalités sociales. L’an dernier, cette gamme a attiré 1,8 milliard d’euros et a atteint 4,7 milliards d’euros d’encours. « Nous visons un objectif de 7 milliards d’ici 2025 » précise Olivier Mariée. Dans quelques mois, l’offre devrait s’enrichir d’un nouveau fonds investi dans l’économie des océans.