A quelques jours du closing de son troisième fonds de financement de contentieux, prévu le 12 février, la boutique de gestion a levé 92 M€ et pourrait dépasser son objectif fixé à 100 M€.
« Ce nouveau fonds de droit français financera principalement des cas en Europe continentale avec un biais sur des arbitrages commerciaux et des actions collectives, précise Sidney Oury, co-fondateur et directeur général d’IVO Capital Partners. Environ 43 % des engagements ont déjà été déployés sur une douzaine de cas, l’objectif étant d’en financer une quarantaine ». L’équipe dédiée à cette expertise a été renforcée ces derniers mois avec le recrutement de 3 personnes.
Du côté des fonds ouverts, le spécialiste de la dette corporate émergente a enregistré une collecte de 127,5 M€ l’an dernier, dont environ la moitié sur le fonds IVO 2028, qui a fini 2023 sur une performance de 9 % (part retail). « Nous avons constaté un rattrapage sur la classe d’actifs à partir de mi-novembre, tous les fonds de la gamme terminant l’année en collecte nette positive ».
Dans les prochains mois, de nouveaux fonds devraient compléter la gamme dont une version investment grade du fonds IVO Fixed Income et, sans doute, un fonds daté dans la deuxième partie de l’année. « Le développement de la société passe par l’élargissement de notre offre sur la dette émergente, mais aussi sur l’obligataire des pays développés », indique Patricia Kaveh, qui a rejoint la société, en novembre dernier, en qualité de directrice du développement. Sa mission est double : l’internationalisation, avec en ligne de mire l’Europe francophone et l’Espagne, et l’institutionnalisation de la clientèle. « Avec 10 ans de track record et un encours de 580 M€ à mi-janvier, le fonds IVO Fixed Income devrait désormais plus intéresser les clients institutionnels ainsi que la déclinaison de la stratégie sur des émetteurs notés investment grade. Pour adresser cette clientèle, nous devons également développer une offre de fonds dédiés ».
2024 pourrait être aussi l’année de la croissance externe pour le groupe, qui bénéfice depuis 2 ans de l’appui de son actionnaire, Maurice Tchenio, un des pionniers du private equity en France. Et ce ne sont pas les dossiers à étudier qui manquent !