Selon une enquête de Natixis IM publiée début mai et intitulée « Cinq vérités financières sur les millennials à 40 ans », les comportements financiers de la génération Y contredisent les stéréotypes selon lesquels cette génération, comptant sur le soutien de ses parents, serait dépensière et peu prévoyante. Par exemple, près de 6 millennials sur 10 ont un conseiller financier, soit davantage que les représentants de la génération X (née entre 1965 et 1980) et de la précédente (les « baby-boomers », nés entre 1945 et 1965) à respectivement 56 % et 48 %. Cette génération très à l’aise avec les nouvelles technologies n’a pas pour autant renoncé au contact humain en matière de prise de décisions financières. Parmi les motifs qui président à l’importance du contact avec le conseiller : la gestion de la volatilité (40 % du panel), l’alignement entre investissements et valeurs personnelles (40 % également) et, enfin, les questions d’ordre fiscal (37 %).
Il ressort également de l’étude que si les 2 tiers des personnes interrogées se disent ouverts à la prise de risque, 72 % favorisent pourtant la sécurité des investissements à la performance. Les millennials considèrent également que leur capital doit refléter leurs valeurs : pour 78 % d’entre eux, l’investissement est un moyen d’avoir un impact positif sur le monde et 63 % pensent même qu’il est de leur devoir d’agir à la résolution des enjeux sociétaux par ce biais, tout en estimant que cette responsabilité doit être également portée par les entreprises (pour 80 % des sondés) et les États (pour 75 %).
Par ailleurs, les millennials, qui entrent dans leur 40e année, estiment que le financement de leur retraite leur incombe de plus en plus : ils sont donc déterminés à épargner, en y consacrant en moyenne 17 % de leur revenu annuel.
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