L’investissement dans les start-up françaises est resté élevé l’an dernier, mais les chiffres publiés dans la dernière étude annuelle Tech Insights de KPMG montrent tout de même un certain fléchissement de la croissance dû à la dégradation du contexte macroéconomique et à la guerre en Ukraine.
Ce sont tout de même 11,9 milliards d’euros qui ont été levés en 2022 par 358 start-up françaises dans la tech, avec un ticket moyen de 33 millions d’euros, soit une hausse de 19 % par rapport à 2021. KPMG souligne que les opérations d’investissement ont été principalement initiées par des fonds de capital-risque (46 %) et de private equity (23 %). Les corporates et les institutionnels, quant à eux, ne représentent respectivement que 10 % et 8 % des investisseurs. Les levées de fonds se concentrent principalement en Ile-de-France, en région Auvergne-Rhône-Alpes et en Nouvelle-Aquitaine.
L’intérêt des investisseurs s’est porté sur les « sustainability tech », les fintechs et les biotechs. « Malgré les épreuves de l’année écoulée, l’écosystème tech français a réussi à faire preuve de résilience en continuant à capter des liquidités et en restant fortement visible à l’international. Ce satisfecit ne doit pas éclipser cependant les défis qui attendent les start-up en 2023, avec un resserrement toujours plus important des conditions d’accès aux financements et, dans ce contexte, des investisseurs plus exigeants dans le choix de leurs cibles », a indiqué Jean-Pierre Valensi, associé et responsable de Capital Markets Advisory chez KPMG France.
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