Invesco a commandé une étude à Economist Impact sur l’exposition des investisseurs mondiaux à la Chine. Cette étude a été réalisée entre juin et juillet 2021. Il en ressort que la majeure partie des gérants d’actifs internationaux ont augmenté ou maintenu leur allocation aux actifs chinois au cours des douze derniers mois. Une majorité (60 %) des répondants prévoient de meilleures conditions économiques en Chine par rapport au reste du monde au cours des douze prochains mois. Si le Covid-19 a transformé le comportement économique et les marchés financiers, il ne semble pas avoir modifié la vision stratégique des investisseurs en matière d’investissement en Chine, ni les opportunités qui s’offrent à eux. Plus de la moitié des répondants (54 %) estiment que la pandémie a augmenté leur appétit pour le risque en ce qui concerne leur exposition à la Chine.
En ce qui concerne les classes d’actifs privilégiées, les actions onshore chinoises restent la classe d’actifs la plus populaire pour la plupart des répondants (52 %), suivies des titres obligataires onshore (51 %) et des actions offshore, y compris les actions H et les certificats de dépôt américains d’entreprises chinoises (50 %). Ces résultats restent globalement conformes à ceux de 2019.
Les gérants d’actifs mondiaux surveillent de près les classes d’actifs illiquides, compte tenu de l’environnement actuel de taux bas sur le marché obligataire et de la volatilité persistante des marchés boursiers, et cette tendance se reflète dans les investissements des répondants en Chine. L’immobilier (40 %), la prise de participation directe dans les entreprises (39 %) et les autres produits alternatifs (38 %) figurent parmi les trois principales classes d’actifs pour lesquelles les personnes interrogées prévoient d’augmenter leur allocation au cours des douze prochains mois.
Les questions de gouvernance d’entreprise et de transparence, telles que le manque de confiance dans les rapports des entreprises (38 %), la faible transparence réglementaire (38 %) et l’opacité du système financier chinois pour les investisseurs étrangers (33 %) restent toutefois des obstacles aux investissements en Chine.
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