Natixis Global Asset Management (NGAM) a publié les résultats de sa deuxième étude annuelle menée auprès des épargnants français disposant d’un patrimoine financier, détenu en banque, compris entre 75 000 et 300 000 euros.
Les épargnants semblent désormais conscients de l’impact de la faiblesse des taux sur la performance de leur épargne. Ils sont près de 80 % à avoir noté la baisse de rémunération des produits d’épargne réglementés et 64 % à avoir perçu la baisse de rentabilité de l’assurance vie en euro. Ils ont également pris conscience que l’ère des rendements élevés sur des placements sans risque est révolue. Lorsqu’on interroge les épargnants français sur le niveau à partir duquel ils estiment un placement rentable, la majorité donne des réponses comprises entre 3 et 5 %. Pour eux, de façon très réaliste, dépasser les 3 % par an constitue un cap.
«Les résultats de notre étude 2015 confirment nos observations sur le terrain : les épargnants reviennent progressivement vers des placements potentiellement plus performants, notamment les OPC et les unités de compte diversifiés, pour lesquels ils acceptent une prise de risque raisonnée», explique Christine Lacoste, directrice développement réseaux de Natixis Asset Management.
La retraite reste une préoccupation dominante avec un regain d’intérêt pour les placements plus dynamiques, notamment sur les marchés financiers. La proportion d’épargnants mettant de l’argent de côté pour leur retraite reste élevée en 2015 (66 % contre 64 % en 2014). Les épargnants continuent de s’adosser aux comptes ou aux livrets d’épargne (34 %) et à l’assurance vie (26 %). Les plans d’épargne retraite individuels perdent un peu de terrain (16 % en 2014 à 12 % en 2015). En revanche, les placements financiers et boursiers ont repris des couleurs (9 à 14 %).