Selon Novethic, le marché des fonds verts en Europe a bondi de 140 milliards d’euros entre le 31 décembre 2019 et le 30 juin 2021. L’étude réalisée avec le soutien de l’ADEME montre que si ce marché atteint les 202 milliards d’euros au 30 juin 2021 (+ 56 % sur un semestre), il ne représente toujours que 1,3 % des encours de la gestion d’actifs européenne. Novethic a distingué trois grandes catégories de produits financiers à vocation environnementale : les fonds thématiques, les fonds axés sur la réduction des émissions carbone et les fonds d’obligations vertes et durables, dont la collecte est plutôt modeste (12 milliards en dix-huit mois).
Dans son étude, Novethic précise que le phénomène le plus marquant des dix-huit derniers mois est l’apparition d’une vague de fonds axés sur la réduction des émissions carbone, dont plus du tiers, en encours, sont des fonds indiciels. « On trouve dans ces indices une grande proportion d’entreprises de la tech et des services, au détriment d’autres émetteurs plus carbo-intensifs. Cette mécanique contribue à réduire l’empreinte carbone d’un portefeuille, mais pas forcément les émissions de gaz à effet de serre des entreprises. » De quoi s’interroger sur les performances environnementales de ces fonds.
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