Du 26 avril au 3 mai, Viavoice a mené une étude pour Yomoni afin d’identifier les tendances à l’œuvre et les aspirations des Français en matière d’usage, de pratiques actuelles et désirées concernant leur épargne. Elle révèle que si les épargnants français restent familiers d’une forme d’épargne sécurisée, ils aspirent à plus de personnalisation, de dynamisme et de liberté dans leurs choix. Le placement sans risque reste plébiscité par une écrasante majorité des Français (84 %), mais une partie non négligeable de la population (45 %) déclare aussi détenir une épargne risquée, ce qui illustre un niveau de présence à l’esprit solide de ce type de placement. Même si seulement 3 % des épargnants possèdent exclusivement une épargne risquée, 42 % détiennent une épargne mixte mêlant garantie et risque.
Autre constat : une part importante des sondés se disent seulement « plutôt satisfaits » de leurs placements, ce qui laisse entrevoir une réelle marge de progression dans l’usage et l’utilisation de leur épargne. Ils veulent être accompagnés, mais à deux conditions : avoir une proximité avec leur conseiller et s’assurer d’un bon alignement des intérêts. Ils sont 50 % à faire confiance à leur banquier, mais 40 % des répondants estiment que leurs intérêts et ceux de leur banquier ne sont pas alignés. Ils leur reprochent principalement, de manière spontanée, de privilégier les objectifs commerciaux à leurs intérêts et de courir après des primes (73 %). « Cela peut s’expliquer par des objectifs de marge et une faible expertise qui ne permettent pas la diversification et la sélection des meilleurs supports pouvant apporter une réelle performance. Ce qui a fonctionné avec le crédit commence aussi à se passer avec l’épargne. L’épargnant se libère de son banquier, et la mise en concurrence des intermédiaires va amener un service de meilleure qualité », précise Sébastien d’Ornano, président de Yomoni.
Autre résultat marquant de cette étude, 35 % des épargnants citent l’autonomie dans leur décision comme un des arguments qui guide leur choix de placements, mais 48 % souhaitent tout de même être accompagnés à l’avenir.
Sans surprise, l’étude confirme aussi la réticence à investir dans des produits risqués par peur de perdre de l’argent et le manque de connaissances financières des Français. En conclusion, Sébastien d’Ornano estime que ces derniers se dirigent vers une nouvelle manière d’épargner. « Nous allons vers un système plus ouvert, une révolution permise par Internet. Les Français vont pouvoir positionner leur épargne à différents endroits et mettre en concurrence leurs conseillers. Ils accéderont ainsi à un service de meilleure qualité et donc à une performance enfin optimisée par rapport à leur situation personnelle. »