Selon DWS, après avoir connu une nette augmentation de ses rendements au cours de l’année 2021, l’immobilier européen devrait continuer à enregistrer de bonnes performances au cours des prochaines années, « le retour de la croissance locative venant soutenir davantage les performances ».
En Europe, le secteur résidentiel va rester dynamique, mais DWS se montre plus prudent en ce qui concerne la logistique. Une nette divergence est attendue dans le secteur des bureaux, où les espaces de nouvelle génération se portent bien.
« La reprise, les changements structurels et les exigences ESG favorisent un intérêt accru pour la remise à neuf, tandis que l’augmentation des liquidités offre des options permettant de réduire l’exposition à d’éventuelles contre-performances. »
DWS indique par ailleurs que si l’inflation persistait pendant une période prolongée, cela pourrait se révéler positif pour certaines parties du marché immobilier. C’est particulièrement le cas en Europe, où les baux sur le continent sont largement indexés. Ainsi, de nombreux propriétaires verront leurs revenus d’exploitation augmenter en fonction de l’inflation, tandis que la hausse des coûts de construction pourrait également avoir un effet modérateur sur le développement futur, ce qui réduirait le choix des occupants et pousserait les loyers à la hausse. Historiquement, le secteur résidentiel s’est bien comporté contre l’inflation, tandis que les loyers logistiques devraient également connaître une croissance, car la demande continue de dépasser l’offre.
En ce qui concerne le marché français, DWS indique avoir orienté ses investissements vers le secteur des résidences opérationnelles, notamment les logements pour étudiants et les résidences pour personnes âgées. L’asset manager considère « qu’il y a moins d’opportunités d’investissement dans les corridors logistiques, étant donné les niveaux de prix actuels et le risque élevé de nouvelles offres, mais la logistique urbaine reste intéressante ».