« Nous avons fait un mois record en avril avec 33,5 M€ de collecte », renchérit Pierre-Antoine Burgala, le directeur général adjoint d’Iroko. Des capitaux provenant à 15 % de particuliers qui souscrivent en direct, à 5 % d’assureurs et pour le solde de conseillers en gestion en patrimoine qui ont adhéré au modèle tarifaire de cette SCPI sans frais d’entrée mais comportant des rétrocessions sur frais de gestion. A fin mars, la société gérait ainsi 640 M€ d’encours.

A côté d’Iroko Zen, le vaisseau amiral, deux sociétés civiles : Iroko Next et Iroko Impact, lancée en début d’année. Cette dernière a vocation à acquérir des biens immobiliers bien situés pour les louer avec décote à des associations ou fondations. Actuellement, deux d'entre elles en profitent déjà :  Misericordia et Le silence des justes. « Cette SCI peut répondre à des besoins ponctuels d’investisseurs institutionnels mais elle sera surtout alimentée par nous-même puisque notre SCI Iroko Next, labellisée Finansol, doit investir a minima 5 % dans des placements solidaires, explique Pierre-Antoine Burgala. De plus, nous venons d’acter le fait d’investir 1 % de la capitalisation de notre SCPI dans ce produit à impact. »

En 2023, Iroko Zen a distribué 7,12 % de rendement et a profité du contexte pour acheter de l’immobilier à bon prix, y compris du bureau, un segment sur lequel la SCPI était sous-exposée et qui représente désormais 30 % de son portefeuille. « Nous avons connu une fenêtre d'opportunité pour investir dans de bonnes conditions depuis le mois d'août mais on sent désormais que la concurrence commence à revenir », note Antoine Dablanc, responsable des investissements. La SCPI vient d’élargir son champ d’intervention, en se donnant la possibilité d’aller en Suisse et au Royaume-Uni. A plus long terme, Iroko se voit en marque d’épargne, au périmètre plus large que l’immobilier.