« Un rendez-vous sur trois tourne autour de la pertinence de rester ou pas en France » constate Sophie Nouy, directrice de l'ingénierie patrimoniale du Groupe Cyrus. La tentation de l’international n’avait pas été aussi forte depuis longtemps pour la clientèle privée fortunée.
« On reparle beaucoup d’assurance vie luxembourgeoise et d’installation à l’étranger. Italie, Portugal, Luxembourg, Maurice ou Israël figurent en tête des principales destinations évoquées même si beaucoup de clients ne franchiront pas le pas ». De son Meyer Azogui, co-président du Groupe Cyrus, regrette déjà la fin des « 7 années de stabilité fiscale » qu’a connu le pays et à laquelle il faut se préparer en profitant des dispositifs encore en place.
Plus globalement, le groupe de conseil en gestion de patrimoine constate chez ses clients un regain d’intérêt pour les fonds euros boostés, un appétit toujours intact pour les produits structurés et un attrait renforcé pour le private equity, en particulier les fonds de secondaire, et la dette privée. Les actions restent en souffrance.
Sur l’immobilier, José Zaraya, à la tête de la filiale Eternam, se réjouit de la baisse des taux qui redonne de l’oxygène à la classe d’actifs. Trois segments présentent, selon lui, de sérieux atouts : l’hôtellerie, la logistique et la santé. Pour profiter des opportunités offertes actuellement par des vendeurs contraints sur tous les segments de marché, et notamment dans Paris intra-muros, le groupe a lancé le FPCI Solstice fin avril. Il reste ouvert à la souscription jusqu’à la fin de l’année.