Une correction excessive durant l’été, des marchés fluctuant au gré des nouvelles en provenance de la Chine ou des hésitations de la Fed en septembre, un rallye en octobre… Il est de plus en plus difficile d’anticiper les évolutions de marché. Cependant, les actions restent la classe d’actifs à privilégier dans le contexte actuel et, en particulier, les actions européennes sur lesquelles la sélection de Funds met l’accent.
Pourquoi investir dans les actions ?
Peu d’actifs offrent aujourd’hui un rendement attractif. Les investisseurs en ont pris conscience et c’est sans doute la raison pour laquelle la correction estivale n’a pas entraîné de sorties massives sur les fonds actions. Dans la zone euro, les Bourses ont bénéficié de la perspective d’une augmentation du programme de rachats d’actifs de la BCE. Le rebond a été ainsi particulièrement marqué durant les dernières séances du mois d’octobre suite aux propos de Mario Draghi.
Quels marchés et quelles stratégies privilégier ?
Les actions européennes bénéficient d’un environnement porteur. En Europe, la croissance, encore faible, reste bien orientée. «Les enquêtes d’activité européennes et notamment allemandes ont résisté ces derniers mois au tassement de la croissance des pays émergents, à la volatilité des marchés et au “scandale Volkswagen”. Ainsi, la composante “anticipations” de l’IFO se situe en octobre à son plus haut de l’année, indiquant un optimisme solide des industriels et des exportateurs allemands. En Italie, depuis le début de l’année, les signes de sortie d’une très longue crise se multiplient. En France, dans une moindre mesure, les enquêtes dans le manufacturier, les services et les ménages témoignent d’un redressement. Ces deux pays, restés jusqu’ici à l’écart de l’embellie conjoncturelle européenne, semblent enfin prendre leur essor dans un contexte mondial plus compliqué. Nous estimons que la croissance européenne devrait continuer de croître de 1,5 % à 2 % ces prochains trimestres, ce qui devrait permettre aux profits de grimper plus rapidement…», indique Benjamin Melman, directeur allocation d’actifs et dettes souveraines d’EdRAM.